Voitures connectées et assistées : Quel avenir pour l’assurance auto ?


Assurances LE NALIO vous en parle

Depuis 2015 l’assurance auto est remise en question par l’évolution technologique des véhicules.
Actuellement nous traversons une zone de tests réels (19 en 2017 en Europe), rendus possibles par une adaptation des lois : les véhicules sans chauffeur circulent dans des conditions géographiques limitées et encore sous le contrôle d’un conducteur.

Mais dans quelques années, le conducteur deviendra un simple utilisateur. Il ne sera donc plus le seul responsable en cas d’accident. Seront aussi responsables : les constructeurs de voitures, mais aussi les concepteurs des logiciels, les fabricants des capteurs, les services de cartographie, les équipementiers, les réseaux de téléphonie et les installateurs des balises-relais utilisées pour transmettre les données.
On parle donc déjà d’installer une boite noire comme dans les avions, capable de déterminer si la cause de l’accident est humaine ou technique. Certaines marques de voitures prédisent la disparition de l’assurance auto obligatoire pour l’utilisateur car le nombre d’accidents baisserait de 80 % grâce aux avancées technologiques.

Mais ce sera plus compliqué que pour les catastrophes aéronautiques car, contrairement au ciel, sur la route on trouve aussi des piétons, de plus en plus de vélos, des motos (espérons pendant encore longtemps), beaucoup de voitures non autonomes pour de nombreuses années, des travaux, des bouchons, des véhicules en panne, etc.

Finalement l’assurance sera toujours indispensable pour prendre en charge les réparations suite à un accident, la grêle ou la tempête, des actes de vandalisme, le vol, des incendies, inondations…
On peut même imaginer de nouveaux risques à assurer comme le piratage électronique de la voiture, les défauts des capteurs ou encore les erreurs de logiciel.

Les assureurs prévoient que les cotisations d’assurance resteront élevées du fait des équipements high-tech et des pare-brise dont le coût du remplacement augmentera progressivement de 30 %. Finalement ces surcoûts compenseront la baisse du nombre des accidents de 20 % (chiffre le plus réaliste prévu par la Sécurité Routière d’ici 2035) et la diminution de 35 % du coût moyen des accidents corporels graves.
Et de nouvelles situations vont se présenter aux assureurs.

Par exemple comment réagira une voiture autonome transportant 4 passagers, un milliardaire ou un homme politique influant si une mère et son enfant traversent brusquement devant lui entre 2 voitures mal stationnées devant la sortie de l’école ?
Les sacrifiera-t-il pour protéger ses occupants ou risquera-t-il un freinage d’urgence qui pourrait blesser l’un d’eux mais qui éviterait de blesser ou même de tuer les piétons ?

Assurances LE NALIO vous donne RDV en 2035 …