Moto en hivernage ?

Nombreux d’entre vous prennent la décision de mettre leur moto en hivernage. Puisqu’elle ne va pas vous servir, vous avez bien raison, autant qu’elle reste au chaud !
Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’une moto ça se bichonne même quand ça ne roule pas.

Les assurances Le Nalio vous donne donc 8 conseils pour un hivernage réussi et surtout une reprise en main sans soucis au printemps :

La batterie

Démonter la batterie ne sert plus à rien : les motos actuelles possèdent en série un dispositif de maintien de la tension. Les anciennes doivent être démontées, placées au chaud et chargées 2h/mois.

Le réservoir

Un réservoir plein laisse moins de place aux vapeurs d’essence et d’humidité, évitant ainsi la corrosion. Robinet d’essence manuel sur off.

La chaîne

Bien graisser la chaîne pour éviter les points de corrosion.

L’huile

Remplacer l’huile moteur avant l’hivernage si elle est vieille ou laiteuse : évite l’oxydation interne du moteur.

Les pneus

Surgonfler les pneus et vérifier régulièrement qu’il n’y a pas de fuite qui pourrait entraîner leur déformation ou un léger plat, ou mettre sur cales.

Le filtre à air

Obturer le filtre à air et le pot d’échappement pour éviter l’entrée de l’humidité à l’intérieur des pièces essentielles.

Le lieu

Un lieu d’hivernage sec, ventilé et accessible facilite la vérification de votre moto. Sous un drap et non une bâche étanche (condensation).

Le redémarrage

Lors du redémarrage : vérifier les pneus, les niveaux d’huile et de carburant, la charge de la batterie, faire une vidange éventuelle et un graissage, dépoussiérer et laver la machine.

Une moto volée toutes les 6 minutes !

Parmi elles, une moto volée sur 4 était dans un garage ou sur un parking privé. En plus il y a 150.000 plaintes chaque année pour vols d’accessoires (un vol d’accessoire toutes les 3 minutes !), et tous les motards ne se déplacent pas systématiquement pour faire enregistrer leur plainte à la Police ou à la Gendarmerie.

Les motos les plus volées sont aussi les plus vendues puisque les vols alimentent surtout les circuits parallèles de vente de pièces détachées. La valeur des motos volées est principalement comprise entre 5.000 et 10.000 € et pour la plupart, elles sont de cylindrée égale ou supérieure à 600 cc. Le top des vols revient aux maxiscoots comme que le TMAX, puis viennent les sportives, les roadsters et enfin les GT sportives.

Il est surprenant de constater que les constructeurs communiquent peu sur ce sujet et font encore moins d’effort pour nous aider à protéger notre moto contre le vol. Il suffit de voir le peu de place (quand elle existe) aménagée pour loger un U ou même un bloque-disque sur une sportive ou un roadster. C’est plus surprenant encore quand on sait que les études démontrent qu’après un vol, un motard sur 2 change de marque car il considère que la marque ou le modèle ont été en partie responsables de son malheur.

N’oublions pas que des motos sont retrouvées : moins d’une sur 10 seulement, dépouillées ou accidentées. Et lorsque le motard est indemnisé, les études soulignent qu’un sur deux se plaint d’un remboursement insuffisant et que la faute revient surtout à l’expert qui a appliqué une trop forte décote ou à l’assureur qui n’a pas pris en charge les accessoires et a appliqué une franchise trop élevée.

Les conseils d’un courtier en assurance !

Donc pour éviter ces déboires, il est important d’être bien conseillé lors du choix des garanties. Un courtier spécialisé attirera votre attention sur les conditions de la garantie vol : les exclusions, les limites et les moyens de protection obligatoires ou recommandés par la compagnie d’assurance qu’il vous propose. C’est ce que nous faisons chez Assurances LE NALIO et ça marche puisque les compagnies nous confirment que nos clients motards sont moins touchés que la moyenne. Et si le vol doit arriver, notre engagement va jusqu’à prendre la franchise à notre charge.

Il est important de vous rappeler un point rarement abordé. Une omission de votre part ou une fausse déclaration, lors de la signature du contrat et pendant toute sa durée, peuvent réduire l’indemnité en cas de vol de votre moto. Par exemple, si vous avez déclaré un lieu de garage habituel dans une tranquille commune de Bretagne tandis que vous résidez maintenant à Paris ou dans une charmante ville du sud de la France où la fréquence des vols est très élevée. L’assureur s’en apercevra au moment de la déclaration du vol. Au mieux, l’indemnité sera réduite. Au pire, elle sera annulée si votre mauvaise foi est avérée. S’il s’en aperçoit après vous avoir indemnisé, vous devrez le rembourser. Les cotisations prélevées ne vous seront pas remboursées.

Le résultat sera le même si vous n’êtes pas en mesure de prouver que les moyens de protection exigés par l’assureur ont été respectés.

Évitez que votre moto ne soit volée !

Outre le blocage de la colonne de direction, votre contrat peut exiger un ou plusieurs moyens de protection supplémentaires.

Le moyen de protection le plus couramment exigé par les compagnies et donc utilisé par les 2/3 des motards est l’antivol mécanique de type U. Encore faut-il qu’il soit agréé et qu’il soit utilisé correctement. Il est conseillé de bloquer un bâton de la jante avant avec un ou 2 amortisseurs. L’idéal est qu’il serve aussi à attacher votre moto à un point fixe afin d’éviter qu’elle ne soit volée. Seulement un utilisateur sur deux reconnait le faire.

Le bloque-disque (avec ou sans sirène intégrée) est de moins en moins recommandé par les compagnies d’assurance. Même s’il est homologué, sa résistance se compte en secondes par les organismes de certification : 6 à 10 secondes pour l’ouvrir quand le moins bon U homologué résiste 2 minutes. Pour ces raisons, seulement 4 motards sur 10 l’utilisent et les achats sont en baisse.

Après le U, le moyen de dissuasion le plus recommandé est le gravage, car il rendra difficile la revente des pièces. Les 7 derniers caractères du numéro de série de votre moto seront gravés sur 11 pièces et votre moto sera inscrite 6 ans dans le fichier ARGOS qui est accessible aux compagnies d’assurance, à la Police et à la Gendarmerie. Lors du gravage, vous pouvez faire pucer votre moto (identification RFID). Cela n’est pas obligatoire, mais facilite et accélère l’identification de votre moto volée par les autorités.

Retrouver une moto volée !

Certains s’étonnent des différences de coût du gravage (coût moyen 70 €). La première raison est que cette opération peut nécessiter plus ou moins de temps et de soin selon le modèle de votre moto (carénages d’une sportive, chromes d’un custom, etc). La deuxième est que certains organismes peuvent vous proposer des services supplémentaires comme le prêt d’une moto suite au vol, le remboursement de la franchise déduite de l’indemnité par votre assureur, une aide financière pour faciliter l’achat d’une nouvelle moto ou la prise en charge des frais d’assistance (retour au domicile suite à vol et rapatriement de la moto retrouvée). C’est souvent un bon complément à votre contrat d’assurance.

Si vous achetez une moto d’occasion déjà gravée, pensez à réclamer l’attestation à son ancien propriétaire et à renouveler l’inscription au fichier à votre nom. Il vous en coutera la moitié des frais d’un gravage.

L’alarme peut être exigée par votre assureur si vous résidez dans une zone à risque. Ce sera toujours en complément de l’utilisation d’un antivol mécanique de type U ou chaine homologués. De préférence installée par le constructeur. Evitez le montage par vos soins, souvent source de pannes électriques aléatoires.

Dans tous les cas, il vous faudra conserver des justificatifs d’achat et d’installation où figurent votre nom ou le numéro de série de la moto. Ils vous seront réclamés lors de la déclaration du vol de votre moto. La non-communication des justificatifs à votre assureur peut entrainer l’absence ou la diminution de l’indemnité ou la majoration de la franchise.

D’autres moyens de protections existent. En voici quelques-uns. Les systèmes d’anti-démarrage avec clé codée ne sont pas reconnus par les assureurs, car il n’est pas utile de démarrer la moto pour la voler. Les traqueurs ne sont jamais exigés puisqu’ils servent uniquement à récupérer la moto après le vol et le taux de récupération reste faible. Des boitiers connectés à votre ordinateur ou à votre smartphone (Bikesens par exemple) ont pour seule fonction de vous prévenir en cas de tentative de vol, mais il faudra que vous vous teniez à proximité, prêt à intervenir…

Donc faites le point avec votre assureur dès la conclusion de votre contrat. N’attendez pas que la moto soit volée. Il sera trop tard !

Le gilet jaune en moto ?

Gilet jaune pour les 2-roues motorisés : obligation de détention, pas de port

gilet jaune en moto

Que contient exactement cette nouvelle réglementation ? A qui s’adresse-t-elle ? Quelles sont les sanctions encourues ?
Le point sur une annonce qui affole la communauté motocycliste…

3 obligations en une :

Le décret contient concrètement 3 obligations :
L’obligation de détenir :
Tout conducteur de deux-roues motorisé, trois-roues motorisé ou quadricycle à moteur non carrossé devra disposer d’un gilet de haute visibilité sur lui ou dans un rangement du véhicule.
L’obligation de revêtir :
Le gilet devra être porté lorsque le conducteur sera amené à quitter son véhicule immobilisé sur la chaussé ou ses abords, à la suite d’un arrêt d’urgence.
L’obligation de présenter le gilet :
En cas de contrôle routier, le conducteur sera tenu de justifier, auprès de l’agent de police ou de gendarmerie, qu’il détient effectivement un gilet de haute visibilité.

Article écrit par Marc Le Nalio. Photo Mehdiator.

Nouvelle plaque d’immatriculation

Depuis le 1er juillet 2017, les plaques de moto et scooter doivent répondre à la nouvelle réglementation qui impose des dimensions standards pour tous les deux-roues. Pour être homologuées, les plaques devront mesurer 210 mm de largeur sur 130 mm de hauteur. Explications.

Qui est concerné par cette nouvelle loi ?

L’arrêté a été publié le 6 décembre 2016, par le ministère de l’Intérieur et concerne tous les véhicules à deux ou trois roues ainsi que les quadricycles à moteur qui ne sont pas carrossés.

Les véhicules achetés après le 1er juillet 2015 sont censés déjà répondre aux normes. Si vous avez fait appel à un professionnel pour poser une nouvelle plaque après cette date, il en est de même.

Ce décret est rétroactif, ce qui signifie que tous les deux-roues ou véhicules concernés même ceux qui ont été achetés avant le 1er juillet 2015 devront être équipés de ces nouvelles planques d’immatriculation. C’est assez rare pour le noter et cela est justifié par l’égalité de traitement pour tous les véhicules motorisés.

Pensez donc à vérifier les dimensions de votre plaque pour éviter toute déconvenue.

Pourquoi un tel changement ?

L’observatoire national interministériel de la sécurité routière justifie cette harmonisation des tailles des plaques d’immatriculation des motos et scooters par le constat suivant : d’après lui, les usagers de deux-roues conduisent plus vite que les automobilistes, il estime que leur vitesse est supérieure de 10%.

La mise en place de cet arrêté permettrait un meilleur contrôle des deux-roues et donc une diminution de la mortalité des motocyclistes et des cyclomotoristes. Mais pour les motards, ce changement a également une visée lucrative puisque sonbut premier est de faciliter la photographie de la plaque lors du passage devant un radar.

Que risque-t-on en cas d’infraction ?

Si vous n’avez pas encore changé votre plaque d’immatriculation, vous avez tout intérêt à le faire rapidement. Dans le cas contraire, vous risquez une amende de 4e catégorie s’élevant à 135 euros.

En plus de l’amende de 135 euros, votre véhicule peut être immobilisé. C’est également le cas, si vos plaques sont illisibles ou si vous ne disposez pas d’une plaque d’immatriculation sur votre deux-roues. Par contre, si vous utilisez un dispositif qui empêche la constatation des infractions routières, celle-ci passe à 1 500 euros (contravention de 5ème classe) avec suspension du permis, retrait de six points et confiscation du dispositif ainsi que du véhicule. Il en sera de même dans les cas où le support de plaque n’est pas conforme à la réglementation, placé sous la selle, incliné à plus de 30° ou articulé.

Sachez également que depuis 2009, les véhicules doivent être immatriculés de la manière suivante : 2 lettres, 3 chiffres et 2 lettres. Si vous êtes encore immatriculé selon l’ancien système, vous devrez effectuer votre changement en préfecture avant le 31 décembre 2020.

En cas de doute, retrouvez sur notre guide complet toutes les amendes et contraventions moto dont vous pouvez faire l’objet en cas d’infraction.

Où acheter sa nouvelle plaque d’immatriculation

N’attendez plus pour acheter votre nouvelle plaque d’immatriculation. Vous pouvez vous rendre dans l’un des centres spécialisés auto moto ou la commander en ligne en quelques clics sur Eplaque.fr. Il vous suffit de renseigner votre numéro d’immatriculation, votre région et département. Vous pouvez aussi acheter le kit de fixation ou les rivets en même temps.

Article www.speedway.fr

Disparition des guichets cartes grises en préfectures

Le service en ligne gratuit, prêt ou pas prêt ?

Le 26 février dernier, le Ministre de l’Intérieur, a validé la mise en œuvre d’un plan d’envergure ayant pour but de rajeunir le Service Public Français.

Dès lors, l’accueil des citoyens aux guichets dans les préfectures et sous-préfectures va entièrement disparaître d’ici novembre 2017 .

A la place, deux options s’offriront aux usagers :

  • Soit faire appel au service payants d’opérateurs privés,
  • Soit utiliser les nouveaux téléservices que l’administration s’est engagée à proposer.

Les changements d’adresse et déclarations de cession sont déjà possibles en ligne (sur Service-public.fr), la demande de duplicata en cas de perte, vol ou détérioration vient d’être déployée (avec quelques couacs)… On attend désormais LE service le plus important : la demande de carte grise en ligne, via le site Ants.gouv.fr.

A l’inverse d’un service en préfecture, une demande de carte grise par Internet entraîne un coût de prestation (autour d’une trentaine d’euros en général) qui s’ajoute à la taxe fiscale. Ce coût est justifié par le service rendu, l’accompagnement, les outils mis à disposition  et le suivi du dossier proposés par les sites agréés.

Prévu normalement pour le 4 juillet, à l’heure actuel, il n’en est rien…

Affaire à suivre !

 

Partez en vacances avec votre vignette CRIT’AIR !

VOUS PARTEZ EN VACANCES ? AVEZ-VOUS PENSEZ A LA VIGNETTE CRIT’AIR !

Assurances LE NALIO vous conseille

Vous allez voyager en France avec votre voiture ou votre moto. Vous visiterez peut-être des villes où s’applique désormais le système CRIT’AIR. Applicable à PARIS depuis janvier 2017.

Il remplace la restriction de circulation des véhicules les jours pairs ou impairs lors des pics de pollution.

Tous les véhicules sont concernés : 2 roues (même les 50 !), 3 et 4 roues types MP3 et QUADRO, auto, camping cars, bus, etc. Et la nouvelle règle s’applique dans de plus en plus de villes : GRENOBLE, LILLE, STRASBOURG, BORDEAUX, NANTES…

Désormais la classe de votre véhicule (déterminée par l’année de sa mise en circulation et de son respect des normes EURO 2, 3, 4 et 5) vous permettra d’afficher une vignette de couleur qui vous permettra de circuler sans restriction… ou pas.

Selon la couleur de votre vignette (du gris –euro 2- au vert – électrique-) vous pourrez aussi profiter de possibilités de stationnement plus ou moins favorables.

Des exceptions existent : véhicules adaptés aux handicapés (auto, mais aussi sidecars et moto avec des commandes modifiées), auto et motos de collection.

Votre moto d’avant 2000 ou votre voiture d’avant 1997 est désormais interdite de circulation pendant certains jours ou certaines heures dans les villes qui ont délimité une ZCR (Zone de Circulation Restreinte). Renseignez vous avant de partir en vacances !

Pour obtenir votre vignette, les démarches sont simples mais la difficulté est que l’adresse de votre carte grise doit être impérativement à jour lors de la demande sur le site certificat-air.gouv.fr

Contre le paiement de 4,18 € en ligne vous recevrez la vignette à votre domicile et en attendant ce cézam vous êtes autorisé à circuler muni du récépissé reçu par mail lors de votre demande. A réception il faudra coller votre vignette en bas à droite de votre pare-brise et pour les motos on se débrouille comme on peut !

Les sanctions n’ont pas été oubliées ! Une amende de 45 € en cas de non apposition et 135 € si la vignette ne correspond pas à votre véhicule… Tout est prévu ! Aucun point ne sera cependant retiré de votre permis.

> Demander votre certificat en ligne

J’ai tenté l’expérience. Site clair en envoi rapide !
Cependant, faites attention ! Les choses se compliquent quand vous voulez décoller la vignette.
L’encre ne suit pas toujours !

 

A bientôt pour d’autres conseils avec Assurances LE NALIO

A vérifier avant de prendre la route des vacances

A vérifier avant de prendre la route des vacances : l’assistance panne et accident de votre moto.

 

L’organisme d’assistance de votre contrat d’assurance interviendra si vous vous trouvez dans une situation difficile : panne, accident, blessures, crevaison, erreur de carburant, perte ou casse de la clé, immobilisation de la moto par les forces de l’ordre…

 

A vérifier avant de partir :

Si votre moto est encore sous garantie vous avez souvent une assistance du constructeur qui vous couvre en cas de panne dès votre domicile, et même parfois en cas d’accident mais pas toujours… En cas de panne privilégiez cette assistance afin de ne pas perdre le bénéfice de la garantie. La prise en charge du remorquage par le constructeur est parfois limitée, dans certains cas il vous faudra en payer une partie.

Tous les contrats d’assurance moto n’offrent pas systématiquement l’assistance panne/accident. Si vous vous êtes fortement concentrés sur le tarif lors de la souscription vous pouvez avoir oublié cette option utile… Jetez alors un œil sur votre contrat avant de prendre la route : l’étendue de l’assistance, ses exclusions, les personnes bénéficiaires, la franchise kilométrique (0, 25, 30 ou 50 Km) car tout existe sur le marché, même l’assistance avec moto de remplacement. Le top du top !

Si vous partez à l’étranger votre carte verte vous indiquera les pays où l’assistance est assurée. C’est très variable d’une compagnie d’assurance à une autre.

Et ne partez pas faire des centaines ou des milliers de Km sans prendre quelques outils, une trousse de premiers secours et pourquoi pas un kit de réparation tubeless.

 

Quand ils sont souscrits, les services de l’assistance sont parfois très étendus ou méconnus :

En plus du remorquage ou de la livraison de pièces non disponibles sur place l’assistance prendra votre hébergement en charge. Si vous êtes blessé elle organisera votre transport et votre admission à l’hôpital avant de vous rapatrier si c’est nécessaire. Si votre retour est impossible immédiatement et que la moto n’est pas accidentée (par exemple vous tombez gravement malade à l’étranger) un billet aller/retour peut être mis à disposition d’un membre de votre famille. Ou un aller simple si vous lui confiez de ramener votre moto. S’il n’a pas le permis moto certaines assurances acceptent d’envoyer un conducteur de leur réseau dont elle prendra l’ensemble de ses frais en charge. Si vous commettez une infraction pénale à l’étranger l’assistance peut verser la caution qui vous permettra de rester libre. Il s’agira bien sûr d’une avance remboursable dont le plafond est limité, comme pour l’avance des frais de soins et des dépenses pharmaceutiques qui se fait parfois. C’est services ne sont pas limitatifs, il faut donc vérifier l’étendue de vos garanties auprès de l’assureur de votre moto. Il est sensé connaître les détails des contrats qu’il vous propose. Attention aux souscriptions sur internet auprès de conseillers qui sont de bons vendeurs mais peu formés sur ces questions ! Pensez aussi aux services attachés à votre carte bancaire.

 

Avant d’appeler l’assistance :

Pour ne pas chercher partout le numéro d’appel de l’assistance il est recommandé de créer une fiche récapitulative de vos services d’assistance dans votre portable mais aussi sur une feuille de papier car votre portable peut être déchargé ou être inutilisable après un accident. Evident ? mais il fallait y penser…

La pratique de la moto nécessite de bien connaître sa machine et quelques vérifications peuvent vous éviter une longue attente sous la pluie au bord de la route pour finalement voir que le dépanneur règle le problème en 2 minutes…

Si l’alimentation électrique se coupe c’est parfois tout simplement un fusible à remplacer, un contacteur situé près des leviers ou à la béquille qui est à titiller. Ça peut aussi être une cosse de la batterie qui est oxydée ou qui est desserrée. Parfois l’alarme est simplement perturbée par une forte émission électromagnétique. Eloignez alors votre moto des pompes à essence ou du transformateur EDF de la station pour démarrer.

Vous êtes en panne d’essence : secouez le réservoir pour vous en assurer. Parfois il en reste mais l’évent est simplement bouché ou une durite est pincée. Dans ces cas votre trousse à outils vous dépannera plus vite que votre assureur.

 

Si l’assistance est indispensable :

Au moment d’appeler votre assureur pensez à vous mettre préalablement en sécurité, à vous signaler afin d’éviter un accident en plus de la panne ou un suraccident (chacun à son gilet de sécurité ?). Identifier bien l’endroit où vous êtes immobilisé afin que le dépanneur vous trouve rapidement. Indiquez lui avec précision la marque, le modèle et l’immatriculation de votre moto et ne raccrochez pas le premier.

 

Assurances LE NALIO vous souhaitent de bonnes vacances !

Article écrit par Marc Le Nalio pour MotomaniaqueFacebook Monomaniaque

Assurance piste

Lorsqu’on assure notre moto contre les dégâts qu’elle pourrait subir il faut se poser la question de l’usage qu’on en fera.

Habituellement l’assureur nous proposera l’usage PROMENADE (balades), un usage plus régulier qui prévoit en plus les trajets DOMICILE-TRAVAIL et enfin l’usage PROFESSIONNEL si notre moto est utilisée dans le cadre du travail (RDV professionnels).

On oublie parfois que l’utilisation de notre moto peut aussi se faire sur PISTE pendant des sessions de loisir.

 

Lorsqu’on pose la question à notre assureur il nous répond souvent que cela fait partie des exclusions et qu’il n’y a aucune garantie.

Il existe pourtant des solutions. Il est vrai que peu d’assureurs les connaissent et donc encore moins les proposent aux motards.

 

Par exemple, vous avez une belle ancienne assurée en COLLECTION, donc assurée pour un usage PROMENADE. La garantie Responsabilité Civile peut être étendue au roulage sur piste lorsque le club dont vous faite parte organise un rassemblement sur tel ou tel circuit. Certaines Cies assureront même les dégâts éventuellement causés à la moto vintage pendant ces sessions.

 

Plus fréquemment, vous avez une moto homologuée que vous utilisez pour aller travailler, faire des balades et de temps en temps lors de journées de roulage sur des circuits. Il existe des formules TOUS RISQUES étendues à la piste. Les Cie qui acceptent considèrent même que les risques y sont moins grands que sur le réseau routier (pas de rond-point, pas de voiture en face avec un conducteur en train de consulter son smart phone…) et donc aucune surprime ne vous sera réclamée.

 

La Responsabilité Civile sera même étendue à l’usage sur PISTE et vous pourrez alors présenter une attestation qui vous évitera de souscrire à l’assurance proposée par le circuit lors de l’inscription à la session.

 

Enfin, vous êtes l’heureux propriétaire d’une moto uniquement réservée à la piste. Vous avez bien une carte grise mais la moto est dépouillée, modifiée, équipées de boîtiers électroniques variés … Une assurance classique ne sera pas adaptée. Il existe des contrats qui garantiront quand même votre RESPONSABILITE CIVILE sur piste. Elle ne pourra pas être assurée TOUS RISQUES. Toutefois les dégâts causés à la moto lors de son chargement ou déchargement de la remorque ou de votre fourgon pourront être indemnisés.

 

Donc n’hésitez pas à interroger votre assureur lorsque vous voudrez faire de la piste car il existe des solutions.

L’assureur qui sera lui-même motard et qui sera spécialisé dans la moto pourra vous proposer une formule de garantie adaptée.

 

Vous pourrez vous lancer en toute tranquillité !

Article écrit par Marc Le Nalio pour Motomaniaque – Facebook Monomaniaque

Bien choisir ses garanties qui couvrent votre moto

Il est à la fois simple et compliqué de choisir des garanties adaptées à notre moto. Et c’est sur ce sujet qu’on réalise que les conseils de notre assureur peuvent faire la différence. Surtout s’il est motard lui-même et spécialisé dans ce domaine !

La partie simple touche les garanties que la loi vous oblige à souscrire pour profiter de votre moto.

L’assurance obligatoire est la garantie de Responsabilité Civile.

Cette garantie permet d’indemniser les dégâts que vous pourriez causer avec votre moto par votre faute à votre passager, ou passagère, ou à un tiers quelconque : auto, équipement urbain, glissière de sécurité, etc.

Cette garantie vous est imposée, par contre l’usage de cette garantie pour vous défendre au mieux dépendra du professionnalisme de votre conseiller et des services de sa compagnie d’assurance. Par exemple, dans le cas d’un accident litigieux qui risquerait de vous faire appliquer un malus certains assureurs se contentent d’appliquer à la lettre des conventions et des barèmes sans chercher à vous défendre ni à tenir compte de la particularité des circonstances. On est parfois ravi d’avoir gagné 200 euros en changeant de contrat et patratra au premier litige mal défendu on perd trois fois cela en surprime malussée !

Concernant ces garanties obligatoires retenez cependant qu’elles ne s’appliquent pas si le pilote est sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, ou si c’est un pilote non autorisé qui était au guidon (défaut de permis ou permis inadapté), encore moins si votre moto n’est plus conforme à la carte grise… Dans ces cas vous devrez rembourser la totalité des sommes éventuellement versées à la victime par votre assureur.

Dans un contrat MOTO les garanties facultatives sont nombreuses et leur mise en application revêt de grandes différences d’une Cie à l’autre. Les conseils d’un professionnel avisé vous éviteront des oublis importants ou des choix superflus.

Parmi les oublis, le grand classique est la souscription de la garantie assistance de base (souvent empruntée aux contrats auto) qui n’intervient qu’au delà de 25, 30 ou 50 Km de votre domicile. Imaginez une crevaison à 20 Km de chez vous ? Le temps de revenir à votre moto avec l’outillage nécessaire ou un plateau et elle aura disparu !

Une souscription souvent superflue est la garantie corporelle du pilote lorsqu’elle est de mauvaise qualité. Dans la quasi-totalité des cas elle n’interviendra pas car ses conditions d’application (vous savez ? les petites lignes à la page 32 des Conditions Générales de votre contrat, et les exclusions à la page 38 …). Ne vous laissez pas aveugler par le montant maximum de la garantie. Refusez les franchises d’invalidité supérieures à 5% et faites vous expliquer ses avantages. Si votre conseiller s’empêtre dans ses explications, fuyez !

Les principales garanties facultatives que vous connaissez déjà tous sont celles qui couvrent les dégâts à votre moto en cas d’accident fautif ou de vandalisme (Tous Risques), le vol, l’incendie, le bris d’optique, les équipements de protection (casque, blouson, botte, etc), les accessoires hors série. Mais il en existe autant d’autres.

Avant de comparer les tarifs qui sont nécessairement différents selon les garanties facultatives souscrites, faites un point complet sur :

  • votre situation personnelle : achat à crédit ou pas, budget disponible, expérience à moto,
  • le type de moto et sa valeur actuelle : exemple à cause des carénages une sportive sera plus coûteuse à réparer en cas de chute, même légère.
  • La valeur et l’ancienneté des pièces ajoutées : est-il utile de couvrir un top case qui a 6 ans ? et oublier la ligne d’échappement dernier cri que vous venez de faire poser ?
  • l’usage que vous ferez de votre moto et non les Km parcourus car le contrat tient déjà compte d’un kilométrage moyen assez faible : usage urbain, promenade, professionnel ou mixte. Votre moto sera peut-être remisée 6 mois de l’année ?
  • les lieux où vous la stationnerez et les risques de vol ou de vandalisme qu’ils représentent : domicile, travail, en vacances, autres. Et les moyens à votre disposition pour protéger votre moto : alarme, gravage, antivol type U ou chaîne arrimée à un point fixe ? Exemple : dans le département tranquille du Morbihan on décompte en moyenne 1 vol de moto par jour …
  • votre équipement de protection est-il basic ou coûteux ? Ancien ou récent ? Il mérite peut-être d’être couvert mais avez-vous encore les factures à votre nom ?

Si vous avez pris le temps de vous poser toutes ces questions, le choix des garanties facultatives se fera de lui-même. Et si vous hésitez, faites appel au professionnel pour qu’il vous explique les raisons qui le poussent à vous proposer telle ou telle garantie et à vous déconseiller telle autre. Vous éviterez ainsi de choisir la formule qui entre dans votre budget mais qui est totalement inadaptée à votre projet !

Article écrit par Marc Le Nalio pour Motomaniaque – Facebook Monomaniaque

Comment bien choisir sa moto ?

Il est à la fois simple et compliqué de choisir des garanties adaptées à notre moto. Et c’est sur ce sujet qu’on réalise que les conseils de notre assureur peuvent faire la différence. Surtout s’il est motard lui-même et spécialiste dans ce domaine !

La partie simple touche les garanties que la loi vous oblige à souscrire pour profiter de votre moto.

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